dimanche 13 décembre 2009

La Ohlalalalalattitude à Wouhaouuuuland. Le train-train. Part I

Les kilomètres commencent à s'enchaîner et nous, trouvons notre vitesse de croisière.
Alors, nous pouvons maintenant vous décrire notre quotidien.
Car quotidien il y a.
Mais, en quoi consiste t- il maintenant que notre vie est proche du nomadisme et que chaque jour amène son lot de surprises?
Et bien figurez- vous que le train-train quotidien ici  est vraiment en dehors de toute connotation négative.
Il faut déjà commencer à en attraper un de train-train. L'apprivoiser doucement, et au fur et à mesure des jours, il se laisse approcher et puis, on n'y prend plus garde et alors tac...! notre train-train nous a adopté.(Il ne faut pas croire le contraire,)

Car ici, aucune obligation. Enfin, aucune autre obligation que biologique (manger, dormir)!
Du coup, le rythme pris est celui qui est le plus naturellement le nôtre. C'est une sorte d'état très simplifié. Nous ne dirons pas primitif, mais... épuré.

Quand nous nous levons, c'est avec la lumière du jour.
Petit-déjeuner encore un peu engourdis par le sommeil. Souvent face à une rivière, une montagne, un lac. Nos regards s'y perdent. Ils ne cherchent rien, ils sont encore dans le pays des rêves.
Puis, nous rangeons nos affaires dans un ordre souverain. Chaque objet (il y en a assez mais si peu face à nos vies d'avant) trouve autant son utilité que sa place dans nos quelques bagages.
C'est alors que l'on remonte sur nos vélos.
 Et tout s'accélère. Je voudrais dire qu'avec nos montures, nous entrons, pas seulement en, mais "dans" le mouvement.
Celui qui file comme l'air, celui qui révèle l'éphémère, celui qui fait passer le temps.
Les années.
Là où les pensées vont et viennent sans s'accrocher. Là où c'est le verbe aller qui nous accompli.
On va.
Et c'est juste magnifique. Croiser un torrent pour y boire, un paysage pour dire "C'est de toute beauté", des nuages rigolos, tout cela et qui quelques minutes plus tard n'existera plus pour nous.
C'est peut-être ce pourquoi nous apprenons discrètement à savourer chaque instant, chaque chose qui nous apparait. D'une petite fleur au grand espaces éventés.

1 commentaire:

  1. Mon dieu,que la montagne est belle,comment peut_on s'imaginer,en voyant deux vélos passer,que l'automne vient d'arriver. (paroles et musique;Jean Ferrat)arrangées par PéreA
    Le challenge est de taille;el pueblo unido jamas sera vencido.bonne route.
    PéreA

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