jeudi 28 janvier 2010

Junin de los Andes- Parque Lanin ou Zyg et Zag dans la peau des Testudines

Communiqué intersidéral:

La touristification hypersonique de ces derniers temps n'a pas réussi à rattraper la fuite de Zyg & Zag. Traversant l'espace à grands coups de pédales, ils ont atteri a Junin de los Andes où ils ont décidé de se terrer jusqu'à ce que l'ère chaotique prenne fin.
Et pourtant, un évènement perturbateur va les amener à changer de tactique.

Lors d'un moment d'innatention deux authentiques spécimens de touristes en profiteront pour les accoster. Ils parlent francais et littérature ce qui statégiquement s'avère être un succès.Zyg & Zag font tomber les barrières et pactisent. Dans le doute, Adrianne et Frank finissent leur discussion par une cordiale invitation à la Parilla Party du soir, ce qui fini définitivemnt de corrompre nos deux héros.




Adrianne et Franck:
Ils font parti de l'ordre des Testudines, ces petits personnages ambulants avec leur maison sur le dos.Ils présentent certaines caractéristiques facilement compatibles avec l'homo turisticus cyclosphérus.
Ce qui par ailleurs va amener un projet de jumelage entre les deux espèces.

Le vendredi 15 janvier, Zyg, Zag, Adrianne et Franck entreprennent une expédition au Parc Lanìn.
En stop.




Pour encourager la chance, ils se séparent en deux. Au final, chacun arrive à bon port mais avec des anecdotes différentes.Le treck le long de la plage pour contourner le péage pour les uns. Les confidences croustillantes dont les autres se proposent les chaperons pour une femme et l'avocat de son divorce.

Le baptème pour Zyg & Zag a donc était allègrement surpassé mais maintenant qu'ils se sont convertis en Testudines, quelques règles sont à respecter:
1. Toujours le camping le moins cher tu prendras.
2. Le soir, une bière tu boiras.
3. Les randonnées en la moitié du temps requis parcourir tu devras.
4. Aux échecs tu joueras.

Avec leurs capacités d'adaption, Zyg & Zag réussissent totalement à se faire accepter par la tribu.
Les Testudins peuvent donc: faire la course pendant les trecks, parler techniques, matos, etc...
Les Testudines regardent leurs deux petits gaillards s'épanouir et en profitent pour se dire des secrets.



Tandis que le majestueux volcan Lanin couve la petite troupe de sa superbe présence.




Le 18 janvier, Zyg & Zag se sentent irrépressiblement rappeller par leur coté homo turisticus cycloshérus, et quittent leurs compagnons: Sans que ses derniers ne les aient éconduit jusqu'à la première estancia et trinqué aux 25ans de Zag.




On ne sait toujours pas si c'est la proposition du verre d'adieu ou l'appat du morceau de vaca à griller à l'asado qui les a motivés pour les trois heures de marche!

mercredi 13 janvier 2010

Bariloche - San Martin de los Andes

Arriver à Bariloche c'est comme tourner une page.
Au sens propre et figuré, puisqu'elle est la dernière étape de la fameuse carte de Max.
Mais aussi, parce que depuis plus d'un mois nous trainons son nom dans notre tête. Comme un accomplissement, il a quelque chose de lointain et famillier à la fois.

Maintenant que nous y sommes, elle devient surtout, comment dire : oppressante! Et oui, des vélos et chargés dans le cahos de la circulation urbaine (ajoutez-y l'impulsivitéde la conduite des Argentins), cela ne fait pas bon ménage.
Mais surtout, c'est, pour vous situer: choisir d'aller sur la Côte d'Azur en plein mois d'aôut.
"Zone rouge rouge rouge" aurait averti Petit Futé. C'est cette semaine le départ des vacances et Bariloche la destination favorite des Argentins, surtout les nouveaux bâcheliers qui ont coutume d'y fêter leur diplôme.





Dès le lendemain, nous prenons donc la fuite pour Villa La Angostura, un petit village situé à une centaine de kilomètres.
Et là surprise, on se croirait à Mègeve en plein mois de février (et sans la neige). L'ambiance boutiques bon chic bon genre, les prix exorbitants et visages liftés nous font le même effet que Bariloche.
Même joueurs, essaient encore...

Direction cette fois-ci San Martin de Los Andes en passant par la Grande Fameuse et Unique route des 7 lacs.
Un tracé au buldozer dans une nature hérmetique. Des milliards de voitures qui nous jettent la pousières aux visages et souligne avec pertinence la beauté des paysages.








Puis c'est l'arrivée à San Martin.
Et là... (roulement de tambour), c'est comme arriver à San Martin en plein mois de janvier! Comble de la malchance, sous une pluie diluvienne.
Serions nous victime d'une conspiration?

Après la lecture de ce post, j'espère que les âmes septiques (nous ne désignons personne, pas même papa Wendling) se résoudrons à concevoir que nous rencontrons tout de même des difficultés dans ce voyage.

Et pas seuleument à essayer de passer sous silence la Bolsa à Bariloche,
le goût des spécialés locales,
nos campings à la sauvette,
les paysages hypnotisants,
les moments simples,
...



El Bolsón.

Autour du feu, le soir, Zag narrait ses épopées épiques alors que Zyg fumait tranquilllement la pipe en regardant les étoiles.
 ...Euh..., non je me suis trompée de scénario là. Je recommence.



Autour d'un plat de pâtes, Zag devenait de plus en plus persuasive pour troquer une journée durant les vélos contre un autre type de monture "qui avance sans d'autre effort que "Yah! yah! ''on jouera aux gauchos solitaires, tu feras le cow-boy, je serais l'indienne''.



Alors que Zyg mastiquait tranquillement sans prêter attention à ces divagations.

Et puis un jour, ce qui devait arriver arriva.
Marcelo nous accueille dans sa ferme. Le dimanche, on partage la parilla avec toute la famille. Ici, c'est encore plus complexe que la série Dallas. Il y a les enfants de sa première femme, ceux de la seconde qui ramène fiancée et d'autres enfants encore, celle de la troisième: la petite Juana qui à du coté de sa mère encore plus de demi frères et de demi soeurs. Il y a encore le frèrot et ses enfant, les chiens, les chats et les poules, le cochon et...les chevaux.





Vous l'avez deviné nous sommes retombés quelques décennies en arrières chez les pro-peaceandlove,d'authentiques survivants des sixtee's.
C'est dans une ambiance propice aux expériences inédites (''Venez voir, dit Maria la femme de Marcelo, je construit ma maison en torchi, le toit en gazon...Vous êtes là samedi? On va chez un copain l'aider à faire la sienne'', ''Pendant les vacances, j'aide papa à faire de la bière'' nous confesse Juana), que Zyg abdique : ''Demain on fait une CABALGATA''.




Cette journée là, restera gravé dans nos coeurs... et dans nos fessiers!

photos

mardi 12 janvier 2010

Grand Jeu Concours


Envoyez une adresse,...recevez une carte postale* dédicacée.

*offre valable dans la limitte des stocks disponnibles.

jeudi 7 janvier 2010

Trevelin- Los Alerces- El Bolsón


"Grand- mère aimes- tu?" est un des jeux incontournables de l'enfance.
Pour ceux qui y ont échappé, voici les règles.
Les participants essayent de deviner les préférences culinaires d'une personne en énuméramt des plats. Plus la grand-mère aime, plus elle va leur permettre d'avancer.




Cette semaine, c'est comme si vous auriez demandé à Zyg: "Grand- père aimes tu le thé, les crudités, la cuisine chinoise?"
"Un pas de fourmi, un pas de souris, un pas de gymnophiona" aurait-il répondu.




Et en effet! Nous avons troqué nos 50km journaliers pour un rythme plus plan-plan:
''C'est qu'il y a une vie après la bicy !'' dixit Zyg.
Et quelle vie! La traversée du parc los Alerces, le 4ème plus grand d'Argentine.


Le nom tire son origine d'un arbre millénaire le Lahuan en langue Mapuche ce qui veut dire..."Grand- père".
Nous avons découvert milles et une autres espèces végetales peuplant ces lieux enchantés.
Ramures scabreuses, écorce canelle s'éffritant sur un tronc couleur chair, feuillage bruissant dans le pluie, racines s'entortillant jusqu'aux fleuves...


Un décort parfait pour laisser divaguer notre imagination (et reposer nos petits mollets!).







Et au même titre que certains des Argentins ou des Chiliens que nous avons croisés, ces arbres nous ont acceuillis tel les gardiens d'une mémoire primaire.


 En photos

vendredi 1 janvier 2010

Trevelin

Sur nos passeport: les tampons indiquent notre sortie du chili, notre entrée en Argentine datés du  24 décembre. Aujourd'hui on met les voiles, non pas en direction d'une étable avec les veaux, vaches, l'âne, le nouveau né dans son coufin et tout le tralala, mais... de la CASA VERDE.



Ceux qui ont déjà déhambulé à travers l'Amerique du Sud comprendront la magie de notre soirée. Pour les autres, un petit briefing s'impose :
Comme évoqué dans un précédent post la mesure kilométrique sera la plus parlante pour vous expliquer la réputation du lieu.
Depuis plus de 500 kilomètres, les cyclos croísés nous mettent en garde : "ne loupez pas la CASA VERDE à Trevelin!".
 Certain en parle comme du '' THE HOTEL'' d' Amérique du Sud ; d'autres préfèrent laisser un moment de suspens avant de prononcer les mots magique : ''nous sommes restée plus que prévu, c'était un hébèrgement féérique, le nom c'était...la Casa Verde''.
Le hasard (traduisez en : le temps pluvieux) à fait que c'est justement pour la soirée de Noël que nous sommes arrivés à Trevelin.
Et pour des raisons extérieures à notre volonté (nous, on pouvait largement se contenter de riz ou de pasta sous la tente et dodo à 20h30 pour le réveillon!) mais afin de ne pas se banir définitivementde la cyclosphère, nous avons jeter l'ancre à la Casa Verde.



À part un grand jardin, des chaises longues sur la terasse, un petit chalet spécial pour l'asado (façon typique de cuire la viande dans une sorte de cheminée), une parilla géante à disposition, le calme de la Suisse, une douche avec de la vraie eau chaude, une cuisine suréquipée (verre à vin, set de table à la nippone, planche à découper en pierre..,), à part les murs en rodins qui laissent transparaitre le bruit de la pluie lorsqu'on est enfouie dans son lit aux beaux draps blancs et propres,... À part cela on voit pas ce qu'il y a de spécial.






On à même tenter de se donner un petit coup de blues en appelant la famille, mais mème avec cela et sans les cadeaux sous le sapin, cela n'a pas réussi à entamer la saveur de ce noël anticonformiste.