dimanche 14 mars 2010

De Salta a Humahuaca

On aurait pu le tourner ainsi : un jour un descendant de la tribu des Quilmes nous a conté ceci :
"Prend avec toi le souvenir de la montagne dans ton coeur et vas. Tu la transporteras où tu iras."



Dans les faits, c'était le guide aux Ruines de Quilmes (l'histoire n'a jamais prouvé que ce peuple eu une descendance) qui a conclut son discours par une espèce de citation mais dont la prononciation était à coupé au couteau. Si bien que Zyg et Zag tout effort confondu ne déchiffraient qu'un mot sur cinq.
Bref, aujourd'hui si nous trouvions opportun de la jouer prophète, c'est qu'il est temps de rendre hommage à tous ceux que l'on a rencontré (et que l'on rencontrera, par mégasuperstratégiquanticipation).

Luc et Colette en sont les ambassadeurs. Un séjour à la casa Morillas en coloc avec Ludo et Gwen (d´autre baroudeurs) et nous repartons sur la route chargé de souvenirs...
Les 60 ans de Luc, les lamas qui paturent dans le jardin, les vélos dans le 4x4 après plus de 7h de pédalage, le livre d'or dans lequel, émus nous apposons quelques phrases...




Ce qui est vrai pour les personnes est aussi valable pour les lieux. 
À travers cette aventure nous avons appris à poser notre tente sur le bord de la routre, ou du chemin (ça sonne tout de suite mieux, surtout sans le vroum vroum de la circulation) et de ramasser nos affaires dès le lendemain matin. Nous repartons avec notre maison dans les sacoches, notre vie qui tient dans ces kilos là (cela force le lyrisme, non?!).
La seule chose que nous pouvons garder de cette halte, ce sont des souvenirs.
Et pour ce qui est du coeur, comme l'a suggéré l'indien avec sa montagne, il n'y a pas de poids limite.



Alors c'est vrai qu'à travers tous ces kilometres, on en a profité. Sans restriction aucune. On voyage avec 1000 vies, 1000 lieux qui surgissent en nous quand on les invoquent.



4 commentaires:

  1. Les super-héros du vélo...
    Je regardais avec une attention mesurée le diaporama de votre épopée quand choqué je m'écriais. "Quel oubli malencontreux, une telle lacune ne peut être volontaire, trop d'air chilien (argentin?? péruvien?? bolivien?? j'avoue j'ai pas trop suivi votre progression géographique seulement spirituelle)dans le cerveau a des conséquences fâcheuses pour les neurones européens... L'origine d'une telle colère (si,si,si)un grave manquement à notre plaisir visuel. Je suis tombé sur une photo de vous deux (après la montagne aux sept couleurs) où vous êtes magnifiques.Pourquoi n'est t-elle pas sur le blog? Mon incompréhension est sans borne...
    Ah et Aurore je sais pas si c'est toi qui essaie de m'envoyer des textos mais ça fait plusieurs qui m'arrivent incompréhensibles ornés de symboles étranges ronds carrés et autres. Peut-être t'es tu mise aux langues locales et plongée avec délices dans le mayaztekincas mais as-tu pensé aux longues heures passées, aux nuits d'angoisse de ton interlocuteur tentant de déchiffrer le sens caché?
    Continuez

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  2. Ca y est on a nos billets d'avion !!! :D

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  3. coucou les aventuriers!!!

    merci beaucoup pour votre photo, je vous avouerai que sans Aurore sur la photo je n'aurais pas deviné Yves sous son masque d'Arlequin!!!

    j'ai pu suivre de temps en temps votre aventure par vos petits commentaires et par les superbes photos... on vous envie!

    la fin de saison approche et vivement les vacances dans 2 semaines!
    quand revenez vous en France?

    à bientot

    bisous

    Virginie et les moniteurs de la BAM

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  4. ravie de voir que tximun suit les avenvéloturiers qu il n oublie pas sa soeurette préférèe.

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